Le yoga assis sur chaise
ou en fauteuil
en institutions ou en individuel
La pratique du Yoga assis sur chaise ou en fauteuil s’adresse à toute personne ayant perdu une autonomie (relative ou importante) dans certains mouvements à cause d’une pathologie, de la vieillesse ou d’un accident de la vie.
Ce peut-être aussi une maladie (Parkinson, sclérose en plaques, maladies auto-immunes, accident vasculaire cérébral) ou bien encore le grand âge sans oublier les personnes présentant des troubles psychiques.
Les cours se déroulent en institutions ou en individuel au domicile ou en studio.
La pratique du yoga assis est guidée par 4 axes
Cette pratique est basée sur la reconnaissance de la personne et les postures ou enchaînements sont proposés, jamais imposés.
Une séance de yoga assis s’appuie sur un protocole développé par Jeannot Margier
(Association Yoga sur Chaise, Recherche sur la vieillesse et le handicap en yoga).
Les mouvements & postures
pour lutter contre l’ankylose articulaire souvent très présente
Le travail sur la voix
Les sons, les voyelles chantées, les exercices tonifiant poumons et cœur, sans oublier le rire, constituent un volet important de la séance.
Les sons en général et les mantras chantés aident à guérir et calmer les émotions et à ouvrir le cœur. Ils stimulent, activent, motivent et font rajeunir.
La respiration et le travail sur les énergies
Développer la conscience du souffle pour accompagner le mouvement. Suivant le principe “Où va la conscience, va l’énergie”, il est possible de la faire circuler dans les différentes parties du corps même si certains membres ne peuvent plus bouger.
Dans tous les exercices posturaux, notamment ceux des bras, la respiration est au cœur de la pratique.
Le travail abdominal permet à l’abdomen de s’assouplir : en effet, les abdomens durs et contractés bloquent la respiration, limitant la mobilité du diaphragme.
Les mudras et le toucher
Les exercices des bras et des mains vont s’avérer importants pour favoriser les mouvements et améliorer la respiration, le tout en conscience. Avoir les doigts qui se referment, outre que cela puisse révéler un problème cardiaque ou d’ostéoporose, diminue l’inspiration et affecte les capacités respiratoires, celles-ci étant souvent liées aux épaules qui se ferment en s’avançant.
La main reste un outil pour la préhension et favorise les gestes du quotidien : se laver, s’habiller, manger… Il s’agit de renforcer l’autonomie par des exercices libérant les doigts, les poignets et les bras.
L’importance du toucher : Par le toucher, nous nous mettons en relations avec nous-mêmes. Toucher, c’est connaître, c’est aussi émettre et recevoir. Dans le toucher, intervient aussi le plaisir et la douceur de s’auto-masser le visage, ses membres, son abdomen… ou de se faire masser quand c’est possible. Avec nos mains, nous pouvons faire du bien. La main est le principal organe du toucher. Dans un premier temps, la main recueille des infos et le cerveau les interprète, en les comparant aux infos acquises (doux, dur, rugueux, chaud, froid…).
Dans le contact, le toucher permet de percevoir l’état d’autrui (tensions, crispations, mollesse, chaleur, émotions…) et en retour prendre conscience de notre propre état. Les mains sont le lieu où se transmet et sort l’énergie. Comment ne pas s’émerveiller devant elles, ces mains qui façonnent, sculptent, étreignent, caressent, se tendent.